Commencée début 1994 à Tübingen, en Allemagne, vue à Paris l’année suivante, la rétrospective Wesselmann achève cet automne sa très longue itinérance au Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice.
NICE - Né en 1931 dans l’Ohio, Wesselman se destinait à l’origine à l’art publicitaire, dont il a conservé le sens de la simplification poussée à l’extrême. Les collages lui ont d’abord permis de s’exprimer à la fin des années cinquante et, agrandissant progressivement l’échelle de ses travaux, il est passé aux assemblages tridimensionnels en traitant les thèmes banals de la vie quotidienne. Les Nus, les Intérieurs, les Cigarettes sont les motifs récurrents de sa peinture.
Comparse du Pop art, Wesselmann ne s’est pas distingué de ses contemporains, utilisant les recettes appliquées par d’autres avec conviction et succès. Si quelques œuvres du début des années soixante offrent des témoignages recevables de la culture américaine de l’époque, ses peintures ont pris dès les années soixante-dix un tour stéréotypé et neutre. Répétitive et complaisante, sa peinture reste cependant d’une grande modestie. Les onze étapes de cette rétrospective constituent sans doute un record dans les annales de l’art contemporain.
RÉTROSPECTIVE TOM WESSELMANN, jusqu’au 27 janvier, Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice, tlj sauf mardi 11h-18 h, vendredi 11h-22h.
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Wesselmann ou l’art du stéréotype
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°29 du 1 octobre 1996, avec le titre suivant : Wesselmann ou l’art du stéréotype