Le magazine Vogue est créé en 1920. Dès le départ, rappelle l’éditeur actuel Delphine Royant, les valeurs revendiquées par la revue sont « le style, l’audace et la créativité ». L’exposition de la BNF ambitionne de montrer que Vogue n’a pas seulement mis en avant la mode, mais a accompagné la vie des femmes et leur émancipation. Par exemple, les clichés des Années folles reprennent le style strict des lignes droites et simples des garçonnes, un premier pas vers la libération de la femme. C’est aussi dans Vogue qu’Elizabeth Arden donna ses premiers conseils de forme et de beauté. Dans les années 1950, les visages sont plus expressifs, plus souriants. La femme n’est plus seulement un objet tenu aux exigences des couturiers, le plaisir entre en scène. À l’audace des années 1960, marquée par les minijupes de Mary Quant et les smokings féminins d’Yves Saint Laurent, répondent des images pleines d’excentricité et d’humour. Dernièrement, la multiplication des styles faisait foi : Newton, Testino et Lindbergh…
Un siècle d’histoire de la beauté révèle finalement l’évolution des codes socioculturels, à travers les plus grands. Et au-delà de la légèreté apparente, c’est « le patrimoine de la femme française » qui se donne à voir.
« Vogue en beauté, 1920-2007 », Bibliothèque nationale de France, quai François-Mauriac, Paris XIIIe, tél. 01 53 79 59 59, jusqu’au 2 septembre 2007.
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Vogue la beauté
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°593 du 1 juillet 2007, avec le titre suivant : Vogue la beauté