Telle une présence intemporelle, la Couronne de Dionysos de Vincent Barré (né en 1948), en métal, repose dans l’axe transversal du cloître, sur le sol de la salle du Chapitre, « dans le « carré » des quatre colonnes centrales, cercle dans le carré, jeu cosmogonique.
Mais c’est un cercle très matériel, fait de branches tressées, de branches de figuier, l’arbre du paradis qui ne connaît pas la faute. C’est une sculpture qui aime le contact à la terre dans ce fond solitaire d’un vallon, lui-même en contact avec la puissance souterraine de l’eau, avec la forêt « sauvage », précise le sculpteur.
Abbaye de Fontfroide, route départementale 613, Narbonne (11), www.fontfroide.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°714 du 1 juillet 2018, avec le titre suivant : Vincent Barré