Peintre britannique renommé au XIXe siècle, mais photographe amateur et méconnu, David Wilkie Wynfield occupe les cimaises de la National Portrait Gallery qui présente 70 de ses photographies. Toutes sont des portraits en buste d’artistes anglais en costumes historiques. Cet effet vestimentaire ajouté à ceux de gros plan, de flou et de clair-obscur donne l’illusion que ces personnages se sont échappés d’une toile d’un grand maître tel que Rembrandt ou Titien. Le spectateur sera surpris de découvrir parmi ces œuvres un portrait inédit d’Édouard Manet, réalisé lors d’un court passage de l’artiste français à Londres. Un point reste très obscur dans la carrière de Wynfield : pourquoi et comment est-il tombé dans l’oubli alors qu’une photographe aussi fameuse que Julia Margaret Cameron avoue dans certains de ses écrits avoir été profondément marquée et inspirée par son œuvre ?
LONDRES, National Portrait Gallery, jusqu’au 14 mai, cat. 96 p.
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Un Manet inédit
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°516 du 1 mai 2000, avec le titre suivant : Un Manet inédit