Trésors - L’air de rien, la collection Al-Thani creuse tranquillement son sillon. Dans un paysage aussi saturé et concurrentiel que celui des musées parisiens, ce nouveau lieu a en effet réussi en moins de deux ans à s’installer sur un positionnement porteur : celui du prestige et du raffinement.
De fait, ses expositions se suivent et se ressemblent, pour la plus grande joie des amateurs d’art et d’objets exclusifs. La formule est désormais bien rodée : une collaboration avec une institution majeure à l’ADN indissociable d’insignes collectionneurs et une sélection pointue magnifiée par une scénographie soignée. Une fois encore, l’accrochage tient toutes ses promesses et sublime des pièces rarissimes dans de belles vitrines éclairées de manière théâtrale et sophistiquée. Les trésors médiévaux du Victoria and Albert Museum de Londres trouvent ici un écrin à la hauteur de leur préciosité. Impossible, même pour les visiteurs les plus blasés, de rester de marbre face à la perfection de certaines icônes, à l’instar de la châsse de saint Thomas Becket, et surtout de l’extravagant chandelier de Gloucester. Mieux encore, cette présentation ne se limite pas à offrir un florilège de la création médiévale sur un demi-millénaire, mais elle déroule aussi un véritable discours intellectuel sur les relations culturelles et commerciales entre l’Angleterre et l’Europe. Les 70 pièces ont été triées sur le volet selon deux critères : leur nature exceptionnelle et leur caractère parlant et édifiant. À ne pas rater !
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Un florilège de la création médiévale
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°768 du 1 octobre 2023, avec le titre suivant : Un florilège de la création médiévale