Avant Christophe Colomb, l’Amérique était riche de brillantes cultures.
La collection Janssen présentée à Genève les fait revivre sous un jour inhabituel. C’est l’aspect le plus humain de ces civilisations qui est privilégié. Les habitants apparaissent tels qu’ils étaient et se paraient, pour la vie, pour la mort, pour l’au-delà, tels aussi qu’ils se rêvaient.
Au Mexique, voici les premiers, ces mystérieux Olmèques, figurines de pierre ou masques de jade. Pour le Mexique classique, des masques de pierre rigoureux et sobres évoquent les défunts. Mais bientôt pour des individus bien vivants c’est un ballet de figurines de terre cuite, dans l’état de Nayarit un couple enlacé, dans le Veracruz un homme et ses deux chiens.
Chez les Mayas savants et raffinés, voici un dignitaire et, sur une stèle (signée !), une reine. En Amérique Centrale et en Amérique du Sud, c’est une profusion de parures d’or avant de trouver au Pérou une admirable conclusion de textiles et de plumes.
« Traces des Amériques », musée d’Art et d’Histoire, Genève, 2 rue Charles Galland, tél. 41 22 418 26 00, 27 octobre-23 avril.
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Traces des Amériques
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°575 du 1 décembre 2005, avec le titre suivant : Traces des Amériques