“Plus que l’art lui-même, ce qui compte c’est ce qu’il jette en l’air, ce qu’il répand… L’art peut mourir, ce qui compte c’est qu’il ait répandu des germes sur la terre”, disait Miró dans Je travaille comme un jardinier. Quelque dix-huit ans après la mort de l’artiste, l’exposition “De la figuration au geste” qui lui est consacrée, jusqu’au 27 février 2002, au château de Tours matérialise ses propos. Composée de 50 sculptures et 125 gravures, la présentation permet d’envisager les évolutions à la fois techniques et thématiques apportées par Miró en un demi-siècle de création. Le propos plastique est de plus enrichi de documents personnels qui donnent à la manifestation un ton intimiste : correspondance avec d’autres peintres, éditions spéciales et photos de l’artiste au travail, réalisées par son photographe attitré Francesc Català-Roca. Pour accompagner cette rétrospective, Tours habille plusieurs de ses bâtiments municipaux aux couleurs du Catalan, faisant de la ville entière un hommage à Miró.
Renseignements au 08 92 35 01 37, et sur le site ville-tours.fr/miro ; entrée libre, tlj de 10h à 20h, nocturne le samedi et le lundi jusqu’à 22h.
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Tours aux couleurs de Miró
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°138 du 7 décembre 2001, avec le titre suivant : Tours aux couleurs de Miró