À la suite des premières villes balnéaires de la côte normande, Les Sables-d’Olonne et le littoral vendéen ont connu un véritable développement urbain et architectural sous l’impulsion du tourisme de bord de mer, né au début du XIXe siècle.
Délaissant le port et ses activités, la ville se tourne vers le front de mer sur lequel s’érigent habitats, hôtels et infrastructures de loisir pour accueillir les vacanciers. Par l’arrivée du chemin de fer aux Sables en 1866, et jusqu’à la démocratisation des vacances à partir de l’entre-deux-guerres, la population estivale s’accroît de façon exponentielle. De quelques centaines de personnes au début du XIXe siècle, les Sables-d’Olonne accueillent plus de 55 000 estivants dans les années 1950 .
Une centaine de plans, dessins, affiches et photographies, issus principalement des collections du Musée de l’abbaye, retracent l’histoire architecturale de la côte et décryptent les différents styles qui marquent son paysage, du pittoresque au néobasque. Au début du XXe siècle, la capitale est source de nouvelles inspirations. Les établissements de bains et les casinos se parent d’un orientalisme forgé dans les expositions universelles et coloniales. Le Salon des arts décoratifs de 1925 ancre le style Art déco sur la côte vendéenne dans les années 1930.
Mais après guerre, face à l’afflux touristique, les architectes laissent la place aux promoteurs. Les grands ensembles d’immeubles des années 1960-1970 se dressent en rangs serrés sur le front de mer : le littoral entre dans l’ère du tourisme industriel… sans commune mesure toutefois avec la Costa Brava.
Musée de l’abbaye Sainte-Croix, rue de Verdun, Les Sables-d’Olonne (85), www.lemasc.fr
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Thalasso et bains de « sables »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°649 du 1 septembre 2012, avec le titre suivant : Thalasso et bains de « sables »