Texier, l’appel du large

L'ŒIL

Le 1 juin 1998 - 161 mots

Anticipant sur les congés estivaux, le musée de la Marine se lance dans un appel au large en invitant Richard Texier (L’Œil n°488).
Les titres de ses grands formats tels qu’Esprit nomade renvoient à des mythes exotiques excitant l’imaginaire. Texier se passionne pour l’astronomie, l’astrophysique, l’histoire des conquêtes maritimes. Ses toiles sont couvertes de signes évoquant les vieux portulans, voire les cartes au trésor. Côté technique, sa peinture confronte l’ocre et le bleu dans un jeu de matières granuleuses rappellant à la fois le sable et l’écume. « Ma peinture, dit il, je la veux géologique, tellurique, magmatique, elle est le recouvrement successif de matières saupoudrées, incluses. J’utilise des matériaux pauvres, trouvés, j’aime les supports de récupération et le matériel rustique des peintres en bâtiment ». Cette exposition parisienne est l’occasion, tant attendue, de voir également ses sculptures citant tout à la fois l’ancre, le compas, la balise ou les cordages de vieux gréements.

Musée de la Marine, 27 mai-14 septembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°497 du 1 juin 1998, avec le titre suivant : Texier, l’appel du large

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