Après les expositions consacrées à Hartung (1989), Bissier (1991) et Hélion (1995), le Musée d’Unterlinden à Colmar poursuit sa relecture des peintres français des années cinquante avec une rétrospective Tal-Coat organisée en collaboration avec le Musée d’art et d’histoire de Genève, le Musée Picasso d’Antibes et le Kunstmuseum de Winterthur.
COLMAR. Le critique d’art américain Clément Greenberg écrivait en 1947 : "Tal-Coat me semble être le meilleur de tous ces jeunes artistes encore peu connus", et six ans plus tard, le plaçait en compagnie de Dubuffet, Hartung et Fautrier dans la catégorie des "peintres parisiens" de moins de 55 ans dignes d’être comparés à leurs prestigieux contemporains américains. Dans une œuvre oscillant entre figuration et abstraction, le Musée d’Unterlinden a choisi de privilégier le thème du portrait et de l’autoportrait, avec le fameux Portrait de Gertrude Stein, sans négliger d’offrir un panorama de la production de l’artiste de 1926 à 1978, avec certains des temps forts de ses recherches, comme la série Massacres (1936-1937), inspirée de la Guerre d’Espagne, et celle des Profils sous l’eau (1946-1947), annonciatrice de sa "période glauque". À l’exception de trois pièces, les 57 peintures et 16 dessins exposés appartiennent tous à des collections particulières. Le noyau des peintures sera commun aux quatre expositions, en France et en Suisse, tandis que les dessins présentés seront différents à chaque étape.
TAL-COAT (1905-1985), jusÂqu’au 14 sepÂÂtembre, Musée d’Unterlinden, 1 rue d’Unterlinden, 68000 Colmar, tél. 03 89 20 15 50, tlj sauf 9h-18h. Catalogue, 275 p., 230 F.
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Tal-Coat à Colmar
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°41 du 4 juillet 1997, avec le titre suivant : Tal-Coat à Colmar