Souvenirs d’une flotte engloutie

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 8 novembre 2002 - 138 mots

En 1702, dans la baie de Vigo, en Espagne, la flotte d’Argent, surprise à son retour des Amériques et chargée de cargaisons précieuses, préfère se saborder plutôt que de se livrer à une coalition anglo-hollandaise. Inauguré à Vigo le 26 juillet dernier, le Museo do Mar de Galicia commémore le tricentenaire
de cette célèbre bataille navale à travers l’exposition de quelque 300 pièces provenant du monde entier (jusqu’au 8 novembre, tél. 34 986 245 765/767). Parmi les objets prêtés par le Musée du scaphandre d’Espalion, en Aveyron, figure toute une panoplie de matériel de plongée utilisée pour récupérer les trésors enfouis au cours des XIXe et XXe siècles, notamment le “détendeur à la demande”, inventé par les aveyronnais Rouquayrol et Denayrouze en 1864. Seul exemplaire original connu à ce jour, cet équipement permettait de plonger en mode autonome.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°158 du 8 novembre 2002, avec le titre suivant : Souvenirs d’une flotte engloutie

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