Jusqu’au 27 juin, l’Espace Paul-Ricard, à Paris, a confié ses clefs à la critique Charlotte Laubard, qui propose un panorama de la scène italienne contemporaine. Proposition la plus réussie, une transposition très rock’n roll de la vie de saint François d’Assise au milieu de la jeunesse désœuvrée de l’Ombrie, signée par le Milanais Alex Cecchetti. Attaché à la survivance des mythes, San Francisco Trilogy est un remake rythmé, épique et tendre de la vie d’un des saints les plus cinématographiques qui soit. Autre genre, le “gore”, façon Dario Argento, semble lui nourrir le court-métrage Angela e Alfonso, de Diego Perrone, et sa scène de mutilation d’une tension et d’une absurdité difficilement soutenable. Ce sentiment d’irrévérence et de désinvolture se retrouve de façon plus enjouée dans des pièces comme le Mondo alla rovescia (“Monde à la renverse”) de Lara Favaretto, une photographie qui puise dans les mythologies paysannes des alternatives au monde, ou le tapis de prière de Piero Golia. Facétieux et fier, ce dernier – également présent à Paris par le biais de la Cosmic Galerie (jusqu’au 19 juillet, tél. 01 42 71 72 73) – ne l’a pas orienté vers la Mecque mais vers Naples.
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Semaines italiennes chez Ricard
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°173 du 13 juin 2003, avec le titre suivant : Semaines italiennes chez Ricard