”Comme ce serait bien si l'on pouvait passer de l'autre côté du miroir !” Qui n'a jamais été fasciné, comme l'héroïne de Lewis Carrol, par le reflet de son image sur un miroir ? Qui n'est resté rêveur devant le scintillement d'un bijou, ou horrifié par les effets déformants de certaines surfaces métalliques ? Nombre d'artistes se sont un jour ou l'autre confrontés à la représentation de ces phénomènes optiques, un exercice un tantinet périlleux, relevant de la prouesse technique, mais permettant d'exploiter une large symbolique sur l'individu et sa personnalité. La National Gallery rassemble aujourd'hui une soixantaine d'œuvres et explore les brillantes réflections d'artistes les plus divers. On y retrouve le célèbre trompe-l'œil du Portrait des Arnolfini de Van Eyck, l'autoportrait de Lucian Freud dans une glace, mais aussi toute une série de Vanités où le miroir incarne tour à tour le vice ou la vertu. Une exposition originale, conçue et réalisée par Jonathan Miller, une figure de proue du paysage culturel britannique, qui livre à travers cette manifestation le fruit de trente années de réflexions sur les arts visuels.
LONDRES, National Gallery, 16 septembre-13 décembre.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Réflexion sur les réflexions
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°499 du 1 septembre 1998, avec le titre suivant : Réflexion sur les réflexions