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Raphaël à l’ère de la reproductibilité

L'ŒIL

Le 1 juin 2001 - 186 mots

Décors, fresques, retables, tableaux de dévotion, portraits, l’activité de Raphaël à Rome entre 1508
et sa mort, en 1520, est multiple (en particulier au Vatican). Dans ses dernières années, l’artiste est contraint, par le nombre de commandes et de travaux entrepris, de se fier de plus en plus à ses élèves. Cette collaboration pose par la suite des problèmes d’attribution et d’authentification, notamment pour les dessins, très nombreux et caractéristiques du génie du maître (expressivité, précision du trait, harmonie des lignes). Raphaël s’est entouré des meilleurs graveurs de son temps, qui recouraient à cette technique pour traduire les idées du peintre. La reproduction graphique de ses œuvres ne cesse pas à sa mort, ni à la disparition de son atelier. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, Raphaël reste le peintre le plus reproduit d’Europe et son influence marquera toute l’histoire de l’art. L’exposition de Stuttgart s’attache à montrer l’impact de l’artiste et son rayonnement par la reproductibilité graphique de ses œuvres, à travers un choix de gravures réalisées par ses suiveurs.

- STUTTGART, Staatsgalerie, Konrad-Adenauer, Str. 30-32, tél. 490 711 212 40 77, 26 mai-22 juillet.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°527 du 1 juin 2001, avec le titre suivant : Raphaël à l’ère de la reproductibilité

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