Comment la Fondation Mapfre monte-t-elle ses expositions gratuites ?
Nous disposons d’une équipe composée d’une dizaine d’historiens de l’art. La majorité de nos projets sont faits maison, mais nous sommes ouverts à la collaboration, à l’instar de « Camille Claudel », élaboré à Madrid et présenté par la suite au Musée Rodin à Paris. Notre collection n’est pas très importante et ne nous permet pas d’obtenir des prêts d’envergure, c’est pourquoi l’on s’associe avec des musées.
Vous n’avez aucune contrainte commerciale…
Malheureusement pour les musées, une partie importante de leur travail consiste à trouver des financements, et la programmation des expositions s’en ressent. Mais nous n’avons pas ce souci. Du coup, nous pouvons faire de grandes expositions propices à la réflexion.
Quand on a commencé à parler avec Orsay, je leur ai dit que je ne voulais pas de « Chefs-d’œuvre impressionnistes du Musée d’Orsay ». Nous voulions un projet scientifique, intéressant. Pour une fois, on pouvait raconter une histoire avec des chefs-d’œuvre. Il faut recentrer les expositions sur les idées, les réflexions, et s’éloigner du tourisme culturel.
Le vol d’un pastel de Degas appartenant à Orsay dans un musée marseillais vous a-t-il obligé à revoir les conditions de sécurité ?
Non, car nous avons plus de mesures de sécurité que n’importe quel musée espagnol. Nous disposons même d’un générateur électrique en cas de panne généralisée dans Madrid, pour conserver des conditions de température et d’hygrométrie optimales. Chose qu’il n’y a ni au Prado ni ailleurs.
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Questions à... Pablo Jiménez Burillo, directeur de l’Institut de la culture de la Fondation Mapfre, Madrid - 'S’éloigner du tourisme culturel'
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°318 du 5 février 2010, avec le titre suivant : Questions à... Pablo Jiménez Burillo, directeur de l’Institut de la culture de la Fondation Mapfre, Madrid - 'S’éloigner du tourisme culturel'