S’il fallait n’en retenir que trois, quelles seraient les œuvres emblématiques de l’exposition ?
Le choix est évidemment contraignant, mais se révèle finalement très simple si l’on reprend le sous-titre de l’exposition : Arcimboldo, Dalí et Raetz. Ce sont vraiment les trois artistes qui ont incarné le mieux les innovations les plus importantes apportées au système de l’image double.
Quel serait leur geste le plus novateur ?
Pour Arcimboldo, si on retient La Tête réversible avec corbeille de fruits, on voit que l’image double joue sur le principe de renversement en plus de la construction du visage composé. Avec Dalí, on a atteint un niveau de complexité très important avec L’Énigme sans fin, puisque six images sont lisibles dans la septième. Il démontre qu’il avait été injustement rabaissé au rang de petit maître en apportant, avec ce tableau, une vraie contribution à l’image double. Enfin, Métamorphose II témoigne de ce glissement avec Raetz, vers le volume.
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Questions à… Jean-Hubert Martin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°612 du 1 avril 2009, avec le titre suivant : Questions à… Jean-Hubert Martin