Colin Lemoine : Ker-Xavier Roussel a-t-il pâti de la comparaison avec Vuillard ?
Estelle Guille des Buttes-Fresneau : En tant qu’amis et beaux-frères, Roussel et Vuillard ont toujours été très proches. Les deux artistes se sont beaucoup apportés mutuellement. Toutefois, indépendamment de ces liens et depuis leur disparition, l’attention des historiens de l’art, des marchands et du public, à quelques exceptions près, s’est davantage focalisée sur les œuvres de Vuillard que sur celles de Roussel.
C.L. : Qui a continué la leçon de Roussel ?
E.G.D.B.F. : Je ne lui trouve pas d’héritier, je le pense unique, ce qui le rend aussi incontournable.
C.L. : Considérez-vous les grands décors de Roussel, des années 1910 et 1930, comme un accomplissement ?
E.G.D.B.F. : Le talent de Roussel trouve effectivement son apothéose dans ses décorations monumentales comme le rideau de scène des Champs-Élysées, la commande du Kunstmuseum de Winterthur ou La Paix protectrice des moissons pour la Société des Nations.
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Questions à… Estelle Guille des Buttes-Fresneau
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°637 du 1 juillet 2011, avec le titre suivant : Questions à… Estelle Guille des Buttes-Fresneau