Rebeyrolle appartient-il à un courant de l’histoire de l’art ?
Non. On peut bien sûr le rattacher au Groupe de la Ruche, dont il fut un des acteurs les plus actifs, mais il a toujours revendiqué une totale liberté et une indépendance sans concessions. Autodidacte, seule lui importe la relation directe avec les œuvres du passé dans les musées et celles de ses contemporains dans les galeries et les ateliers.
Percevez-vous Rebeyrolle comme un peintre avant tout inquiet et révolté ou comme un amoureux de la vie ?
Les deux sont indissociables. Artiste absolument engagé, il appréhende la réalité dans sa complexité et ses contradictions : violence, douleur, dégoût, plaisir et jubilation.
Quelle place son œuvre occupe-t-elle aujourd’hui sur le marché de l’art ?
Certainement pas celle à laquelle la qualité de son travail pourrait prétendre. Des collections privées possèdent de nombreux tableaux, mais peu d’œuvres se trouvent dans les collections publiques, tant en France qu’à l’étranger.
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Questions à... Emmanuelle Delapierre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°614 du 1 juin 2009, avec le titre suivant : Questions à... Emmanuelle Delapierre