Votre premier Casanova ?
Avant de lire Histoire de ma vie, je ne voyais pas au-delà de la figure du séducteur, du libertin, aux multiples maîtresses. J’en oubliais presque qu’il s’agissait d’un personnage réel, je le voyais plutôt comme une figure mythique à épingler dans la même galerie de portraits que Don Juan.
Votre Casanova aujourd’hui ?
J’ai d’abord découvert une langue. J’ai été frappée par la modernité et l’audace de l’écriture. On retient surtout son art de jouir, mais il s’agit avant tout d’un art de jouer, et notamment avec les mots.
Le Casanova de votre texte publié dans le catalogue d’exposition ?
J’ai essayé de m’amuser avec le matériau. Dans les 3 768 pages d’Histoire de ma vie, il y a constamment un effet de démesure. On ne peut s’empêcher de l’aborder en utilisant un principe d’inventaire : le nombre de maîtresses (122), les villes parcourues… Tout est excessif. Jusqu’à cette dernière surenchère posthume : le manuscrit le plus cher de la BnF.
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Questions à… Claire Guezengar
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°626 du 1 juillet 2010, avec le titre suivant : Questions à… Claire Guezengar