Dans le cadre des manifestations du Mois de l’estampe, la Bibliothèque nationale de France a sélectionné, à partir de ses collections et du don récent de l’artiste, 48 estampes et 15 livres d’Antoni Tàpies (jusqu’au 29 juillet, tél. 01 53 79 59 59).
Parmi les thèmes retenus, objets du quotidien, matériaux, signes, engagement politique et livre sont autant de variations sur le thème de la matière, l’un des leitmotiv de l’artiste. En témoignent des œuvres telles que Empreintes de mains montrant des poings dressés marquant le mur de leur sang, ou encore Graffiti sobre ciment, présentant un mur usé, qui raconte, à travers ses diverses strates, l’histoire de l’humanité. « On s’accorde pour reconnaître à tout artiste authentique l’exercice d’une réflexion profonde, précise l’artiste espagnol. Mais si, à cette réflexion ne s’ajoute pas la lutte avec la matière, on s’apercevra bien vite que le soi-disant artiste n’a pas avancé d’un pas, que son œuvre n’a été que divagation stérile, comme toute formule ou théorie. »
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Poétique de la matière
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°128 du 25 mai 2001, avec le titre suivant : Poétique de la matière