Paul Pfeiffer est un jeune artiste né à Honolulu et qui travaille à New York. Après des études à l’Art Institute de San Francisco et à New York, on a découvert son œuvre à l’Ucla Hammer Museum de Los Angeles, au Whitney Museum et plus récemment au Barbican Art Center de Londres. À la Galerie Gagosian de New York, il présente Pirate Jenny, une série de cinq nouvelles vidéos ainsi que des photos monumentales intitulées Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. La pièce centrale de l’exposition est Empire, une vidéo détaillant la construction d’un nid de guêpes. Ici il s’amuse des analogies entre la structure de nos sociétés et le processus de construction du nid par la reine, disposant ses œufs et devenant la matriarche de sa communauté. Dans les neuf photos sur le thème des Cavaliers de l’Apocalypse, Pfeiffer mélange les approches et les techniques pour dénoncer le détournement de l’image, en rassemblant des concepts fondamentaux et des images de la culture populaire afin de créer des œuvres propres à notre nouveau siècle, comme ce basketteur, sur le terrain, qui exécute un sublime mouvement plein d’ambiguïté. Pfeiffer utilise le montage digital pour poser des questions sur le réel et sur la lisibilité des images. Ses « vidéos-sculptures » explorent les relations entre les races, les religions, le commerce, l’art et la philosophie. Son travail montre comment la représentation de l’être humain a été modifiée par les nouvelles technologies qui peuvent être utilisées aussi bien pour emmagasiner des informations que pour transformer des images préexistantes.
« Paul Pfeiffer Pirate Jenny », NEW YORK (États-Unis), galerie Gagosian, 555 West 24th Street, tél. 212 741 1111, www.gagosian.com, jusqu’au 20 décembre.
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Pirate des images
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°564 du 1 décembre 2004, avec le titre suivant : Pirate des images