Peinture brouillée

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 22 novembre 2002 - 152 mots

Depuis le début des années 1990, la peinture de Fiona Rae offre une transcription manuelle et personnelle d’un paysage visuel sursaturé. D’abord attachée à des motifs fragmentaires, tels que la typographie, son œuvre a ensuite évolué vers une unité de composition plus grande, même si ses toiles récentes marquent un retour vers des motifs prélevés dans des sphères industrielles et commerciales. En regroupant une trentaine d’œuvres de l’artiste anglaise, le Carré d’art de Nîmes (jusqu’au 5 janvier, tél. 04 66 76 35 70) a pris soin d’inclure quelques pièces “anciennes” pour mesurer un parcours encore jeune mais néanmoins rapide dans ses évolutions. Avec le très cinématique Trans-Island Skyway, un triptyque inédit réalisé pour l’occasion, l’exposition est également l’occasion de se confronter avec les toiles récentes de l’artiste . Cette dernière a systématisé l’emploi du logiciel Photoshop dans son processus de création. Sans souci du maintien d’une quelconque tradition picturale, l’œuvre de Fiona

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°159 du 22 novembre 2002, avec le titre suivant : Peinture brouillée

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