Londres puis Valence présentent une rétrospective des grandes toiles de Miguel Barcelo, qui se définit comme néo-expressionniste.
LONDRES - Miguel Barcelo, "compagnon de route" de la Transavan-guardia, – aujourd’hui âgé de trente-sept ans –, adulé au point d’être l’un des plus imités parmi les artistes de ce mouvement, a parfois été qualifié de "Picasso de l’an 2000", pendant européen du "Picasso noir", Basquiat. Barcelo partage au moins avec Picasso la même origine majorcaine.
Catherine Lampert et Enrique Juncosa – conservateur espagnol freelance – ont organisé une rétrospective, présentant une trentaine de grands formats datés de 1984 à aujourd’hui, toiles dans lesquelles le "faire grand" est une volonté affichée de se référer à ceux que Barcelo considère comme ses maîtres idéaux, les grands peintres du Siècle d’or espagnol.
On relèvera l’obsession thématique des chaudrons, peints isolément ou en série, comme expression des convergences stylistiques élaborées dans une "peinture-cuisine" évidemment connotée. Les deux âmes du peintre s’y révèlent : espagnole par tradition, mais aussi attirée par l’Afrique. Pour finir, la rhétorique post-moderne s’exprime dans le thème de l’artiste-héros, par l’intermédiaire d’espaces sableux et de déserts arides. Un choix d’œuvres sur papier et quelques bronzes récents complètent cette exposition qui sera ensuite visible à l’IVAM de Valence (Espagne).
Londres, Galerie Whitechapel, jusqu’au 20 novembre ; puis en Espagne, Valence, IVAM, 26 janvier-23 avril 1995.
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Miguel Barcelo à l’heure des rétrospectives
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°7 du 1 octobre 1994, avec le titre suivant : Miguel Barcelo à l’heure des rétrospectives