Originaire du Québec, Michèle Waquant s’est installée en France depuis une petite dizaine d’années, y développant un travail qui explore tant les registres de la peinture et du dessin que de la photographie et de la vidéo. C’est plus particulièrement à travers ces deux derniers modes qu’elle s’est faite remarquer, et ce sont ceux-là que Corinne Caminade a retenus pour cette deuxième exposition personnelle de l’artiste dans sa galerie. Placée sous le titre générique de « Saisons », celle-ci réunit un grand triptyque en noir et blanc, deux grands tirages en couleur et un troisième, proprement monumental, dont les sujets renvoient tant à l’idée de nature qu’à celle d’une intimité. Une installation vidéo au titre de Pensée d’été, Pour Simone complète cet ensemble. Composée de deux moniteurs, chacun placé sur un guéridon, l’un montrant le portrait fixe d’une femme, l’autre l’image animée d’une fleur, elle met en évidence l’intérêt de Michèle Waquant pour les choses simples et anonymes. La référence au végétal que cette exposition met en exergue souligne la dimension critique d’une œuvre qui invite à oublier l’univers technologique dans lequel nous vivons pour « vagabonder du côté des broussailles ».
PARIS, galerie Corinne Caminade, jusqu’au 27 novembre et MONTBÉLIARD, Centre régional d’Art contemporain, 4 décembre-6 février.
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Michèle Waquant, le regard attentif
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°511 du 1 novembre 1999, avec le titre suivant : Michèle Waquant, le regard attentif