'Ouvertures, découpes, passages' : ces termes, qui pourraient tout aussi bien avoir été empruntés au vocabulaire d’un architecte, d’un sculpteur, voire d’un photographe, s’appliquent ici à la démarche de Michel Verjux. Cet artiste de l’éclairage se situe au croisement de la grande tradition de la peinture occidentale et des théories de l’art minimal. Comme un peintre d’abord, Verjux sait qu’il n’y a de chef-d’œuvre sans une parfaite maîtrise de la lumière. Tirant les conclusions de réflexions sur l’art nées dans les années 1960, il peut affirmer qu’“une œuvre d’art peut [...] aujourd’hui être réduite à un simple éclairage”. Verjux est ainsi un éclaireur, dans tous les sens du terme, un artiste de l’avant-garde, pour rester dans la métaphore militaire. Invité au Centre d’art contemporain Bouvet-Ladubay (jusqu’au 22 octobre, Saint-Hilaire Saint-Florent, 49400 Saumur, tél. 02 41 83 83 82), il propose un parcours rythmé par ses mises en lumières et jeux avec l’architecture du lieu, créant des résonances, donnant à voir tout en mettant à nu son processus même. Parallèlement à cette exposition, l’artiste a également conçu un dispositif pour l’agence des architectes Valode & Pistre à Paris (jusqu’au 26 décembre, tél. 01 53 63 22 00). Cette fois, il partage les espaces avec Felice Varini, le maître du point de vue.
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Michel Verjux l’éclaireur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°177 du 26 septembre 2003, avec le titre suivant : Michel Verjux l’éclaireur