Se méfier des apparences. Celles offertes par Mathieu Cherkit sont trompeuses. Inlassablement, le peintre de 31 ans, révélation du Salon de Montrouge 2010, peint chaque jour à la lumière du jour la maison de ville de ses aïeux qu’il occupe aujourd’hui.
Salon, cuisine, chambre, jardin… aucune pièce de cette bâtisse en pierre de la fin du XIXe siècle n’échappe à son pinceau. Le style est naïf, le sujet répétitif, et pourtant… Pourtant, plus on regarde les toiles, plus elles échappent au regard : l’équilibre devient précaire, et l’anecdote un prétexte pour la peinture. Il y a le labeur d’un Vermeer et la concentration d’un Hucleux chez Cherkit, et quelque chose d’un programme qui le rapproche d’un Opalka. Pour sa deuxième exposition chez Jean Brolly, le peintre enfonce donc un peu plus le clou. Superbement (peintures entre 4 500 et 22 000 euros).
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Mathieu Cherkit, en galerie
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Abonnez-vous dès 1 €Galerie Jean Brolly, 16, rue de Montmorency, Paris-3e, www.jeanbrolly.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°665 du 1 février 2014, avec le titre suivant : Mathieu Cherkit, en galerie