VALENCIENNES - Partant du constat qu’aucune manifestation n’a jamais été consacrée à « Watteau et la fête galante », Patrick Ramade, conservateur en chef du Musée des beaux-arts de Valenciennes, a réuni autour d’une vingtaine de tableaux et dessins du maître valenciennois une soixantaine d’œuvres illustrant l’émergence de ce thème dans la peinture.
Sont ainsi confrontés, à travers un découpage iconographique (foires villageoises, représentations des saisons, scènes de noces, de promenade ou de collation), des tableaux italiens, flamands et français des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Rubens côtoie Jean-Baptiste Pater, Brueghel le Jeune dialogue avec Lancret et Frans Wouters flirte avec Pierre Antoine Quillard. Mais c’est toujours Watteau qui emporte la mise. Ses « exquises peintures de personnages frivoles déambulant nonchalamment dans des paysages crépusculaires, marivaudant au son de la flûte, esquissant un pas de danse quand ils ne muguettent pas au pied d’une escarpolette », selon les propres termes de Patrick Ramade, laissent en effet loin derrière elles toutes les autres.
« Watteau et la fête galante », Musée des beaux-arts, boulevard Watteau, 59300 Valenciennes, tél. 03 27 22 57 20. Jusqu’au 14 juin.
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Marivaudage
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°190 du 2 avril 2004, avec le titre suivant : Marivaudage