Lucienne Peiry a été, pendant dix ans, directrice de la Collection de l’art brut à Lausanne. « Je préfère le mot “messagère” », nuance celle qui vient d’apprendre sa nomination au grade de chevalier dans l’Ordre des arts et des lettres pour avoir participé à la reconnaissance de ces artistes autodidactes, fous, détenus ou marginaux, auxquels Jean Dubuffet a donné, en 1945, le nom d’artistes « bruts ».
Elle a découvert ces artistes toute jeune fille, précisément à l’occasion d’une visite scolaire de cette Collection de l’art brut, née de la collection de Jean Dubuffet. « Une déflagration poétique », se souvient-elle. Après une thèse dirigée par Michel Thevoz, à qui Dubuffet avait confié sa collection, et qui sera publiée grâce au soutien de Jean Tinguely, elle s’est employée à enrichir cette collection d’œuvres venues des quatre coins du monde, du Japon à l’Amérique latine en passant par l’Afrique. Désormais autrice et commissaire d’expositions mettant en lumière cet « art de l’altérité et de l’impur » qui la fascine, elle présente jusqu’au 1er juin au Musée de la Réforme à Genève une exposition autour du lien de ces créateurs avec l’invisible.
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Lucienne Peiry, commissaire de l’exposition « Voir l’invisible… » à Genève
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°784 du 1 avril 2025, avec le titre suivant : Lucienne Peiry, commissaire de l’exposition « Voir l’invisible… » à Genève