Profitant de sa fermeture pour travaux, le Musée national hongrois prête 590 parures exceptionnelles en or au Musée des Antiquités nationales, à Saint-Germain-en-Laye (jusqu’au 13 janvier). Provenant soit d’un contexte funéraire, soit de fouilles réalisées sur l’ancien territoire de la Hongrie, ces pièces couvrent toute l’époque protohistorique, du Chalcolithique au second âge du fer. Comme l’avait révélé la découverte de la nécropole de Varna (Bulgarie), il existe en Europe du Sud-Est une orfèvrerie autonome, dès la première moitié du Ve millénaire avant J.-C., favorisée par la présence de gisements aurifères en Transylvanie et en Transdanubie. Plus tard, à l’âge du fer (de 800 av. J.-C. à notre ère), Scythes et Celtes, qui se partagent les terres hongroises, cultivent le même raffinement dans le travail de l’or, les bijoux et les ornements ainsi produits manifestant la domination d’une aristocratie guerrière. À côté de ces pièces merveilleuses mais dont le contexte est inconnu, une exposition-dossier fait le point sur les plus récentes découvertes archéologiques dans le domaine proto-historique.
Ci-contre : disque en or avec une attache au revers, huit longues perles à trois ailettes, deux perles losangiques et sept perles globulaires en tôle d’or, premier âge du fer, VIIIe siècle av. J.-C., Pusztaegres-Pusztahatvan, Hongrie.
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L’or du Danube
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°138 du 7 décembre 2001, avec le titre suivant : L’or du Danube