Dieu que le pinceau de Véronèse était fluide, sensuel et inspiré ! Rassemblant une cinquantaine d’œuvres prêtées par les plus grands musées, l’exposition consacrée au maître vénitien par la National Gallery de Londres est un pur enchantement visuel.
Qu’elles ornent des églises, des villas, des bâtiments publics ou des demeures patriciennes, qu’elles soient religieuses ou profanes, les toiles de ce virtuose de la couleur distillent une atmosphère de raffinement et de volupté incomparable. Adoubé par Titien, travaillant aux côtés de Jacopo Sansovino et Andrea Palladio, ce fils d’un tailleur de pierre dont on ignore jusqu’au véritable nom – Véronèse est une simple allusion à Vérone, la ville où il naquit en 1528 – allait imposer sa palette incandescente à toute l’Europe. « Du reflet irisé savamment rendu d’une perle aux lignes et à la splendeur des décors architecturaux, la maîtrise des couleurs, de l’espace et de la lumière chez Véronèse, ainsi que son goût pour la beauté, l’opulence et la grâce n’ont cessé de nourrir l’imagination de maints artistes et amateurs d’art », résume fort justement Nicholas Penny, le directeur de la National Gallery. De Watteau à Rubens en passant par Tiepolo et Delacroix, nombreux sont ceux qui rendront hommage, par leurs pinceaux enfiévrés, à sa flamboyante maestria.
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Londres reçoit Véronèse, le magicien de Venise
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Abonnez-vous dès 1 €The National Gallery, Trafalgar Square, Londres (Royaume-Uni)
www.nationalgallery.org.uk
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°668 du 1 mai 2014, avec le titre suivant : Londres reçoit Véronèse, le magicien de Venise