Après New York et Paris, c’est au tour de Londres de célébrer l’art asiatique. La manifestation Asian Art Fair, qui a lieu chaque année à l’automne, réunit nombre de commissaires-priseurs, représentants de musées et d’autres institutions qui se sont donnés rendez-vous afin d’offrir à la capitale anglaise la première place en tant que centre d’étude et de marché dans le domaine de l’art asiatique. Deux principaux événements sont à noter. Tout d’abord l’exposition « Tibetan Tulkus : Images of Continuity » de la photographe Martine Franck, organisée par la galerie Rossi & Rossi, présentant une quarantaine de clichés d’enfants (« the precious ones ») au sort scellé, réincarnations du Lama ou de grands maîtres du boudhisme. Portraits ou photographies de groupe, ces clichés intimes démontrent la force de la culture et des traditions tibétaines qui perdurent depuis des siècles. Le galeriste John Eskenazi présente, quant à lui, ses dernières acquisitions : une quinzaine de pièces venues d’Inde, statues de dieux hindous et fragments architecturaux datant principalement du IXe au XIIe siècle.
LONDRES, divers lieux, 9 novembre-1er décembre.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Londres l’orientale
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°521 du 1 novembre 2000, avec le titre suivant : Londres l’orientale