Difficile de célébrer l’un de ses congénères les plus illustres ; de rendre compte aussi d’un fonds d’exception, la collection Jules Pierre Émile Lieure, acquise en 1940 et riche de 1 370 numéros, correspondant pour la plupart aux premiers états des gravures de Jacques Callot (1592-1635). Devant l’ampleur de la tâche, le Musée des Beaux-Arts a choisi de consacrer un hommage en deux temps au graveur nancéien. Avant d’aborder en juin la période de maturité de l’artiste, celle de la commémoration des sièges de Louis XIII et des Désastres de la guerre, le musée retrace dans un premier volet son parcours jusqu’en 1621, au moment où Callot fait ses premières armes en Italie. Après un bref passage à Rome, l’artiste rejoint dès 1611 la cité des Médicis où il bénéficie de la protection de Christine de Lorraine et de son fils Cosme II. Arpentant les ruelles florentines, fréquentant la cour ducale, il se fait le chroniqueur amusé de l’art de vivre florentin, passant au crible de son esprit malicieux les ballets, tournois, joutes et carnavals dans ses Balli (Danseurs) et Gobbi (Bossus), qui prennent place ici parmi une remarquable selection de 150 œuvres.
NANCY, Musée des Beaux-Arts, 8 mars-22 mai.
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L’Italie de Callot
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°514 du 1 mars 2000, avec le titre suivant : L’Italie de Callot