Il y a quelques années, le bruit courait qu’une mystérieuse collection devait s’installer à Marseille. Inquiet pour ses trésors, leur propriétaire mettait comme condition expresse qu’un commissariat de police soit créé à proximité de son domicile. Ayant eu gain de cause, le Dr Rau rappatria ses chefs-d’œuvre de Fra Angelico à Bonnard que les conservateurs du Louvre, envieux, venaient régulièrement visiter. Aujourd’hui, le bâtiment du Dr Rau est devenu le Musée d’Art contemporain de Marseille, les trésors ont été donnés à l’Unicef et présentés pendant six mois au Musée du Luxembourg. Mais pourquoi avoir opté ici pour un accrochage en forme d’histoire de l’art ? Une collection privée ne peut pas rivaliser avec l’encyclopédisme d’un musée. Trois tableaux anglais, même s’ils sont superbes, ne donneront jamais une vision globale de l’art de ce pays. Restent quelques superbes chefs-d’œuvre comme le David de Guido Reni, le Saint Jérôme du Gréco, L’Algérienne de Corot ou La Bacchante de Courbet.
PARIS, Musée du Luxembourg,jusqu’au 4 janvier.
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Les trésors de l’Unicef
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°519 du 1 septembre 2000, avec le titre suivant : Les trésors de l’Unicef