Catalogue - Jean-Claude Volot est sans doute un collectionneur à part et sa collection n’est pas moins singulière, à l’instar des artistes qui y sont réunis : Louis Pons, Lydie Arickx, Fred Deux, Chaissac, Dado, Rebeyrolle ou Di Rosa pour les plus connus ; Kremer, Marshall, Cadiou ou Georges Bru pour les plus confidentiels.
À tous ces inclassables, l’industriel et chef d’entreprise a donné un écrin à Auberive, en Haute-Marne, dans une ancienne abbaye cistercienne, restaurée pour l’occasion, où il organise des expositions avec sa fille Alexia. Il leur offre aujourd’hui un catalogue, celui de l’actuel accrochage de la Halle Saint-Pierre et, plus généralement, de la collection. Passons rapidement sur le texte du critique d’art Philippe Dagen qui se livre, dans un « portrait » du collectionneur, à un réquisitoire invitant à regarder autrement cet art « hors normes » et à ne plus le segmenter. On s’attardera davantage sur le texte du principal intéressé qui raconte un peu, sans barrières, « ses choix transversaux » ou la caste des collectionneurs, pour aller à l’essentiel, le catalogue proprement dit des artistes, classés par ordre alphabétique, où les œuvres sont reproduites en pleines pages. Un usuel, comme on dit.
Esprit Singulier, Fonds de l’abbaye d’Auberive
Flammarion, 400 p., 49,90 €.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les singuliers au pluriel
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°691 du 1 juin 2016, avec le titre suivant : Les singuliers au pluriel