Dessins, dessins animés ou installations sonores ? À moins qu’il ne s’agisse de tout cela à la fois ? Christine Rebet revient à Lyon, où elle est née en 1971, pour présenter six films d’animation diffusés dans autant d’environnements immersifs, des petites « maisons », construites pour l’occasion.
Chaque animation, faite selon la technique ancienne du dessin animé (une suite de dessins fixes), raconte une histoire tirée de la vie personnelle de l’artiste – In The Soldier’s Headévoque l’histoire de son père, soldat durant la guerre d’Algérie, et de ses troubles post-traumatiques – ou extraite de la mythologie – le film Thunderbird est consacré à Girsu, antique cité édifiée par le prince Gudea. Réalisé en 2019, Breathe In, Breathe Out est ainsi composé de plusieurs milliers de dessins. Sur près de 8 minutes, le film que l’on avait pu voir en 2020 à la Fondation Cartier à Paris évoque le voyage spirituel d’un moine descendant d’une montagne, qui se transforme au fur et à mesure de son aventure en animaux, en végétaux… sur une musique indienne (un râga). Succession d’images plus que récit, Breathe In, Breathe Out emmène le spectateur dans un ailleurs poétique aux couleurs psychédéliques. Il en va ainsi de chaque film présenté dans cette exposition, dont on ressort enivré par tant de beauté.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les mondes enivrants de Christine Rebet
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°748 du 1 novembre 2021, avec le titre suivant : Les mondes enivrants de Christine Rebet