Bill Culbert, né en Nouvelle-Zélande en 1935, privilégie dans son travail les relations entre le sujet et l’objet. Il n’en néglige pas pour autant l’aspect esthétique et agit, selon Frédéric Paul, comme un « brocanteur ébloui par la magie et la diversité de ses découvertes », qui associe les lieux, les objets et les idées avec un regard d’esthète. De son goût pour les matériaux incongrus, l’utilisation de rebuts et la récupération, résultent des arrangements étranges qui font référence à l’énergie, à la lumière, naturelle ou électrique (usage du néon dans Desk Crash, 1998), à la photographie. L’œuvre d’art est à ses yeux le résultat d’un concept et non d’un savoir. Pour l’exposition du Château Sainte-Roseline, Bill Culbert crée une série de sculptures et d’installations qui reprennent tous les éléments essentiels de son travail, conçues en harmonie avec le lieu (en particulier les jardins du château), qu’il intègre à l’architecture pour la révéler d’une autre manière.
- LES ARCS-SUR-ARGENS, Château Sainte-Roseline, tél. 04 94 99 50 30, 15 juillet-15 septembre.
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Les idées lumineuses de Bill Culbert
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°528 du 1 juillet 2001, avec le titre suivant : Les idées lumineuses de Bill Culbert