37 icônes, 3 parchemins et le calice offert en 1411 par le roi Charles VI témoignent de la vie religieuse du plus ancien monastère chrétien encore en activité. Réalisées a tempera sur bois – la couleur est diluée à l’eau puis mélangée à de l’œuf –, toutes les icônes exposées datent des XIIe et XIIIe siècles. Invitations au pèlerinage qui donnent substance « en forme et en couleur [aux] vérités vraies contenues dans l’Échelle sainte de saint Jean Climaque (manuel laconique de vie spirituelle rédigé au VIIe siècle) », comme le rappelle l’archevêque du Sinaï Damianos, elles démontrent, pour les historiens de l’art telle Helen C. Evans, conservateur au MoMa de New York, « l’extraordinaire qualité de l’art byzantin tardif ».
« Trésors du monastère de Sainte-Catherine du mont Sinaï», Fondation Pierre-Gianadda, rue de la Gare, Martigny, Suisse, tél. 41 27 722 31 13, www.gianadda.ch, tlj 10h-18h.Jusqu’au 12 décembre.
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Les icônes du Sinaï
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°203 du 19 novembre 2004, avec le titre suivant : Les icônes du Sinaï