Jean-Marc Ballée est graphiste. Mais il est loin de ne faire que des livres et des affiches, ce qu’il fait au demeurant très bien. Chacune de ses collaborations avec des artistes, comme Fabrice Hyber ou Sophie Ristelhueber, ou des architectes, de Rem Koolhaas à Dominique Perrault, déborde le cadre d’une relation commanditaire/graphiste. Il s’agit toujours pour ce jeune homme de démarrer de nouvelles fictions à partir de ces associations d’idées pour livrer des ouvrages d’une sensibilité rare.
À Nogent-sur-Marne, Ballée fait le bilan de son parcours en prenant chacune des étapes comme point de départ à une nouvelle histoire. Il expose également dans le parc d’étonnants bancs publics mutants devenus panneaux d’affichages. Ces panneaux présentent la rencontre de vues de zones résidentielles désertes et un peu tristes de Chaumont dans la Marne (La Mecque du graphisme) avec des génériques de films américains. Une tendre fiction naît de ces mariages étonnants. Une façon de réfléchir sur le rôle aujourd’hui dévolu à l’image dans l’espace public.
J.-M. Ballée, « La forêt va bientôt fermer », Fondation nationale des arts graphiques et plastiques, 16, rue Charles-VII, Nogent-sur-Marne (94), jusqu’au 29 octobre.
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Les histoires de J.-M. Ballée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°584 du 1 octobre 2006, avec le titre suivant : Les histoires de J.-M. Ballée