Parmi les artistes influencés par les découvertes de Caravage, on peut citer les Gentileschi père et fille, actuellement exposés au Metropolitan Museum. Mises côte à côte, les œuvres de ces deux artistes permettent de porter un nouveau regard sur le caravagisme. Orazio, fixé à Rome vers 1585, est l’un des premiers artistes à comprendre l’art du maître lombard, qu’il sut adapter à sa sensibilité, issue du maniérisme toscan, et diffuser non seulement en Italie, à Rome et à Gênes, mais également en France et en Angleterre. A Naples, c’est notamment par l’intermédiaire d’Artemisia, sa fille, l’une des rares femmes peintres de l’époque, que le caravagisme rayonne. La figure d’Artemisia, longtemps restée dans l’ombre de son père, est redécouverte depuis 25 ans, notamment grâce au mouvement féministe de l’histoire de l’art. En effet, elle a privilégié les sujets mettant en scènes des femmes, tantôt victimes tantôt héroïques comme Judith décapitant Holopherne.
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Les Gentileschi, tel père telle fille
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°533 du 1 février 2002, avec le titre suivant : Les Gentileschi, tel père telle fille