MOUGINS
Irlandais d’origine, Tom Wood a vécu pendant de nombreuses années à New Brighton, quartier de Liverpool.
De 1978 à 2002, il a sillonné à pied ou en bus les rues de la ville portuaire et a chroniqué, en noir et blanc ou en couleurs, le quotidien de ses habitants, toutes générations confondues, au point d’être surnommé « photie man », l’homme photo. Scènes de rue ordinaires, de pubs, d’intérieurs de maisons ou de marchés, abords du stade le jour de match du Liverpool Football Club, nuits au night-club Chelsea Reach ou chantier naval de Cammell Laird avant sa démolition. Le regard qu’il pose est direct mais jamais inquisiteur, ni dénonciateur. « Je n’essaie pas de documenter ou de prouver quoi que ce soit. Je suis intéressé par comment marche la vie et comment marche la photographie. Je suis un chercheur avec un appareil photo, à la recherche de ce que je connais et de ce qui m’échappe… », rappelle-t-il dans Termini, livre regroupant son travail sur cette ville, édité en 2018 par GwinZegal. Le retour sur les séries emblématiques de ces années vécues à Liverpool reflète cette approche. Des années qui, pour ses habitants, furent synonymes de grande précarité et d’effondrement d’une ville où le taux de chômage comptait parmi les plus élevés en Grande-Bretagne, suite à la chute des activités portuaires et de la politique économique et sociale menée par Margaret Thatcher. Depuis 2003, Tom Wood vit au pays de Galles et mène différents projets, dont celui de retrouver les personnes qu’il a photographiées par le passé.
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Les chroniques de Liverpool de Tom Wood
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°757 du 1 septembre 2022, avec le titre suivant : Les chroniques de Liverpool de Tom Wood