Eugene Richards, présenté à Arles l’été dernier, bénéficie de deux expositions : à Paris, au Centre national de la photographie, du 4 mars au 20 avril, et au Centre photographique d’Île-de-France à Pontault-Combault, du 6 mars au 24 mai. Avec des images brutales, souvent prises au grand angle, cet Américain dresse un portrait sans complaisance de son pays, dénonçant la pauvreté et les ravages de la drogue. Membre de Magnum New York, il a également réalisé une série poignante sur le cancer qui a rongé sa femme. Un film de la série “Contacts” accompagne ces expositions.
Raymond Depardon a accepté d’effectuer une sélection de ses travaux photographiques pour le Centre de la Vieille-Charité, à Marseille (jusqu’au 3 mai). En opérant un rapprochement entre des photographies prises sous toutes les latitudes au cours de ses reportages, l’exposition permet de réduire l’opposition apparente des sujets. Ainsi, dans la première section, voisinent espaces désertiques et territoires urbains, deux thèmes importants dans son œuvre. La deuxième partie propose un regroupement plus libre, où associations géographiques et thématiques répondent à des associations visuelles.
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Les Brèves : Eugene Richards et Raymond Depardon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°55 du 27 février 1998, avec le titre suivant : Les Brèves : Eugene Richards et Raymond Depardon