« Il y a plusieurs bleus dans le bleu (...). À la différence des autres couleurs, le bleu est impénétrable. Associé à toutes sortes de formes, il devient de plus en plus insaisissable », écrit Nuit Sano dans le catalogue de sa deuxième exposition française en 1996. La couleur exaltée, où domine toujours le bleu, et la construction par surfaces géométriques, traduisent chez l’artiste japonaise, née en 1932, une grande admiration pour Matisse et De Staël. En 30 œuvres abstraites récentes où se mélangent l’huile, le dessin, la calligraphie, elle joue sur toutes les oppositions (le vide et le plein, les formes souples et les lignes rigides...) en créant ainsi un rythme et un équilibre. Influencé à la fois par la culture orientale et occidentale, le travail très sensible de Nuit Sano laisse, malgré la rigueur de la construction et la force des tons, un sentiment de quiétude et de douceur.
PARIS, galerie Taménaga, jusqu’au 9 novembre.
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Les bleus de Nuit Sano
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°521 du 1 novembre 2000, avec le titre suivant : Les bleus de Nuit Sano