« C’était une époque fertile et ardente pour notre littérature comme pour nos arts plastiques. (…) Cette génération, libérée du formalisme paralysant de l’académisme et dépassant l’École de Munich, se rendait à Paris pour étudier et se préparer aux tâches du futur. »
Ces propos, tenus par le peintre Lajos Kassak, soulignent l’importance de la période 1870-1914 et de la France dans la genèse de la modernité hongroise. Dans le cadre de la Saison culturelle hongroise, l’exposition « Lumières magyares », jusqu’au 13 décembre (tél. 01 42 76 51 53), aborde les tendances coloristes de la peinture durant ce moment clé, à l’Hôtel de Ville de Paris. Depuis l’école pleinairiste de Nagybanya, proche par l’esprit de celle de Barbizon, jusqu’au « groupe des Huit » qui s’appuie, en 1909, sur les premiers résultats du Fauvisme, l’exposition dresse, à travers 70 œuvres principalement originaires de la Galerie nationale hongroise de Budapest, un panorama de cette émancipation de l’art par la nature.
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L’émancipation par la lumière
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°138 du 7 décembre 2001, avec le titre suivant : L’émancipation par la lumière