Tableaux, dessins, objets d’art, mobilier, art tribal ou bijoux. L’éclectisme du Pavillon des antiquaires devrait cette année encore séduire les 50 000 visiteurs attendus aux Tuileries.
Pour fêter les dix ans du Pavillon des antiquaires, ni flonflon, ni cotillon. Pour autant, Patrick Perrin, l’un des cofondateurs du Salon avec Stéphane Custot, souligne non sans satisfaction : « Le Pavillon a atteint la maturité et nous avons la certitude que le marché avait besoin de ce salon qui s’inscrit aujourd’hui dans le calendrier des foires importantes ».
Quatre-vingt dix exposants triés sur le volet
Créé en 1996 avec une programmation faisant tout autant la part belle à la haute Époque qu’au xxe, ou au xviiie siècles, le Pavillon s’oriente chaque année davantage vers la période 1850-2000. Patrick Perrin s’en explique : « Aujourd’hui, il existe de moins en moins de jeunes marchands spécialisés dans l’ancien, ou alors ils n’ont pas encore atteint la qualité souhaitée. Nous avons donc recentré le Salon pour qu’il devienne réellement le Salon des XIXe et XXe siècles. » Un problème générationnel relevé par la jeune galeriste Marie Watteau qui, à trente-trois ans, recherche les clients de son âge « qui collectionneront encore dans trente ans s’ils attrapent le virus ! »
Pour ce qui est de l’édition 2006, le Pavillon a maintenu l’éclectisme de ses origines, un éclectisme qui mélange antiquaires et galeristes d’art, mais également marchands spécialisés en meubles, argenterie, archéologie ou bijoux. Il fait écho à la diversité des périodes et des styles, peintres du xviie siècle ou impressionnistes, comme la galerie Dreyfus ; ou dessins et tableaux anciens, mêlés à l’Art nouveau comme chez Charvet-Mouradian. C’est également un salon avec un côté plus « déco » où de nombreux stands ne refusent pas la mise en scène, à l’instar de Chahan Minassian qui recrée des ambiances d’intérieur.
Le Pavillon attend environ 50 000 visiteurs avec ses quatre-vingt dix galeries composées pour la plupart de fidèles. Les exposants sont en majorité français avec quelques exceptions italiennes et belges. Mais comme le proclament les organisateurs : « Que ce soit pour l’art ancien, l’art premier ou le mobilier du xxe siècle, les marchands et le marché demeurent à Paris ».
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Le Pavillon des antiquaires table sur la création contemporaine
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°579 du 1 avril 2006, avec le titre suivant : Le Pavillon des antiquaires table sur la création contemporaine