LUXEMBOURG - Éclectique, la manifestation proposée à Luxembourg met en scène cinq expositions différentes allant du design au cinéma expérimental, de la peinture à la vidéo en passant par l’installation.
À l’entrée, deux archisculptures transparentes dialoguent avec l’architecture complexe de ce musée (Sarah Oppenheimer). Puis, les belles photographies et l’installation vidéo de Fiona Tan traitent de l’identité, la mémoire et l’oubli… Suit un film étonnant de Beatrice Gibson Solo for a rich man, une satire sur le monde de la finance, interprétée par un groupe d’enfants. Dans la tradition de John Cage et Fluxus, elle associe aux images des textes et surtout des passages de musique contemporaine (Anton Lukoszevieze) pour aboutir à une narration fragmentaire. La peinture, mais aussi la gravure ou la tapisserie sont représentées ici par le talentueux Damien Deroubaix qui poursuit sa « confrontation » avec Picasso, dont la reproduction grandeur nature de Guernica impressionne par son ampleur, mais laisse perplexe, flirtant avec la logique de la post modernité. Plus pertinent est Quiz 2 (Robert Stadler et Alexis Vaillant), réunissant de nombreux artistes ayant réalisé d’intrigants « objets méconnaissables ».
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Le MUDAM brasse large
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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°452 du 4 mars 2016, avec le titre suivant : Le MUDAM brasse large