Le titre de l’exposition est pour le moins alléchant : « À Tables ! » Sauf que la présentation, elle, laisse malheureusement le visiteur… sur sa faim. Car le Mobilier national, en l’occurrence son Atelier de recherche et de création (ARC), créé en 1964, fait tout sauf… se mettre à table, ne donnant, au final, que quelques « miettes » d’une production qui, depuis cinquante ans compte plus de 600 prototypes conçus avec une centaine de créateurs. D’une part, le thème choisi est pour le moins étrange : les tables ou, plus exactement, les tables et les bureaux. Pourquoi une typologie unique alors qu’un tel jubilé aurait dû permettre à l’ARC de montrer sa diversité (luminaire, siège, paravent, lit, etc.) ? D’autre part, hormis la Méridienne de César – qui, jusqu’à nouvel ordre, n’est pas une… table ! –, la cinquantaine de pièces, ici exhibées, est livrée brute, sans le moindre souci de chronologie ou d’indications quant à la commande, le contexte ou la conception. Bref, un cartel minimaliste ne remplace pas un propos. S’agirait-il d’un problème de stocks ?
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Le mobilier national laisse le visiteur sur sa faim
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Abonnez-vous dès 1 €« À tables avec le mobilier national ! », jusqu’au 18 janvier, à la Galerie des Gobelins, 42, avenue des Gobelins, 75013 Paris, tél. : 01 44 08 53 49.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°426 du 2 janvier 2015, avec le titre suivant : Le mobilier national laisse le visiteur sur sa faim