PARIS - Le Musée d’Orsay explore, jusqu’au 4 mai, les rapports entre décorateur et amateur d’art par le biais des dessins de décors intérieurs.
La démonstration historique commence par envisager la façon dont l’éclectisme du XIXe siècle se reflète dans la décoration intérieure, qui procède alors du même intérêt que les autres formes d’art pour les figures du passé. Elle témoigne ensuite de l’engouement d’architectes tels que Viollet-le-Duc pour la discipline, qui la conçoivent comme le prolongement de chantiers dont ils veulent maîtriser chaque aspect. Leur suprématie est contestée dans les années 1580 par l’apparition de la profession de décorateur à part entière. Les avant-gardes du début du XXe siècle modifient ensuite profondément le concept de décoration intérieure. Celle-ci est alors pensée en cohérence avec l’idée de l’unité de l’art et devient l’expression des expériences modernes.
« Le décorateur et l’amateur d’art. Dessins de décors intérieurs », Musée d’Orsay, galerie d’arts graphiques, 62, rue de Lille, 75007 Paris, tél.01 40 49 48 14. Jusqu’au 4 mai.
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Le mécène, le décorateur et l’architecte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°277 du 14 mars 2008, avec le titre suivant : Le mécène, le décorateur et l’architecte