Au commencement il y a le dessin, à la mine de graphite, développant des nuances de gris à
travers des figures géométriques. Puis, il y a les voyages, les paysages, les villes, les couleurs, les sensations. L’Australie au début des années 1970, le contact avec cette terre ocre et les cultures aborigènes, et puis l’Afrique, le Mozambique et le Malawi, territoires où se pratique une forme particulièrement avancée de peintures murales, décisive pour David Tremlett.
Depuis 1976, l’artiste britannique se plaît en effet à envahir avec ces associations graphiques les parois des centres d’art et musées qui l’invitent. Le pastel, un chromatisme aux accents terreux, s’accorde aux traits. Si les années 1980 sont dominées par des nuances sombres et sourdes, Tremlett laissera éclater l’acidité de certains coloris la décennie suivante.
Le musée de Grenoble permet, pour la première fois en France, de dresser un panorama des œuvres de cet artiste discret qui a fait du monde son atelier. Ses dessins préparatoires, nombreux et minutieux, de ses premiers travaux aux grandes fresques, donnent la véritable dimension de ce peintre de l’espace.
« David Tremlett, 1969-2006, rétrospective », musée de Grenoble, 5, place de Lavalette, Grenoble (38), www.muséedegrenoble.fr, jusqu’au 24 septembre 2006.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le grand atelier de Tremlett
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°583 du 1 septembre 2006, avec le titre suivant : Le grand atelier de Tremlett