L‘œuvre de Guido Righetti (1875-1958), tombée dans l‘oubli après une période de gloire dans les années vingt et trente, sort aujourd‘hui de la confidentialité sous l‘impulsion de la galerie Univers du Bronze. Cette dernière réunit une cinquantaine de bronzes de ce sculpteur animalier aux côtés de ceux, plus connus, de Bugatti ou de Pompon. Là où Bugatti symbolise l‘élégance, Pompon la perfection du « lisse », Righetti incarne la « vérité du monde animal ». Loin de toute ambition décorative ou souci de schématisation, Righetti choisit la voie du réalisme, comme pour mieux rester fidèle à l‘esprit du monde animal. La puissance et l‘émotion ne sont pas absentes de son œuvre où pointe comme une nostalgie du romantisme d‘un Barye ou d‘un Fratin. L‘humour aussi n‘est pas absent. En témoignent l‘air interrogateur de ses kangourous ou l‘expression contrite de ses lourds babouins apeurés. Un catalogue accompagne l‘événement ; il constitue le seul ouvrage actuellement disponible sur l‘artiste.
Galerie Univers du bronze, 7 octobre-3 novembre, cat. 52 p., 40 ill. en couleur.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le bestiaire Righetti
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°500 du 1 octobre 1998, avec le titre suivant : Le bestiaire Righetti