L’artiste américain Robert Morris s’est prêté au jeu de la commande publique en créant des vitraux pour l’ancienne cathédrale Saint-Pierre de Maguelone, érigée aux XIe et XIIe siècles et classée monument historique en 1840. Souhaitée par la Délégation aux arts plastiques et la Direction de l’architecture et du patrimoine, cette création témoigne du rapport qui existe entre l’architecture médiévale, l’eau et la lumière du littoral méditerranéen. « Les 17 vitraux que j’ai conçus utilisent le “motif” de la vague, ou plus exactement des ondes concentriques que produit une pierre qui tombe dans une eau tranquille. Les couleurs des vitraux sur les côtés Est et Ouest de l’église sont bleu pâle ; ceux qui sont situés sur le côté Sud, d’une couleur de miel. J’ai choisi ces deux couleurs afin de faire écho au soleil et à l’eau qui entourent le bâtiment », explique Robert Morris. La réalisation des vitraux en verre thermoformé par le maître verrier Duchemin et la restauration des baies menée sous la maîtrise d’œuvre de Dominique Larpin, architecte en chef des monuments historiques, achèvent de faire de cette insertion d’une œuvre contemporaine dans un monument historique une réussite. Cette opération d’un montant de 251 540 euros a été financée à hauteur de 50 % par l’Etat et 50 % par l’association des Compagnons de Maguelone soutenue par les collectivités territoriales et les fondations Crédit Agricole (Pays de France) et Gaz de France.
- PALAVAS, Ancienne Cathédrale Saint-Pierre, domaine de Maguelone, tél. 04 67 50 63 63.
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L’art du vitrail selon Robert Morris
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°535 du 1 avril 2002, avec le titre suivant : L’art du vitrail selon Robert Morris